17 déc. 2007

Véloskiskwaltractage au Moucherotte

En ce samedi 15 Décembre le Moucherotte fut vaincu par une bande d'irréductibles Grenoblois. Partis tôt le matin (9h), Nat en handbike, Bea, Julie, Mickael, Eric et Seb en vélo et François en VFD+vélo, gravirent les pentes de saint Nizier de Moucherotte. Le ciel fut sombre, accompagné d'un froid glacial mais n'entamant, oh jamais, le moral des troupes.



Arrivés à Saint Nizier, double récompenses, le ciel se déchira laissant place à un soleil radieux et un repas gargantuesque leur fut offert au chaud chez Philippe. Une fois rassasiée et réchauffée la meute se mit en place pour tracter Nat. Les filles furent placées devant pour qu'elles puissent monter à leur rythme, même si derrière ça trépignait déjà d'impatience! Le départ de la rando à ski fut donné du jardin de Philippe (la classe). 2H plus tard, les irréductibles Grenoblois (qui n'étaient plus aussi irréductibles que ça) arrivèrent au sommet du Moucherotte dans une lumière déjà déclinante. Séance photos et la descente commença. Nat assura un max sur ce parcours étroit où il n'etait pas facile d'enchaîner de petits virages avec un skwal.

Photo Philippe Descamps

Photo Philippe Descamps

De retour aux vélos, la troupe se dépêcha de plier sacoches pour faire la descente jusqu'à Grenoble dans la demi-obscurité de ce jour (et non de nuit). Il va s'en dire que la handbike fut insuivable en descente (dixit seb) et que le froid fut pénétrant. Et c'est ainsi que tout le monde repartit dans ses pénates, des souvenirs et d'autres projets plein la tête...


A suivre.

Je vous prie de bien vouloir excuser ma prose pas très originale!


13 déc. 2007

Moucherott' n' roll


Un peu désoeuvré ce mercredi soir, je me suis dit:
"Et si j'allais voir un peu du coté du Moucherotte ?".
En disciple appliqué du changement d'approche, je suis parti tester le Tram. Celui qui monte à St-Nizier. Mon billet en poche, je monte en vélo à la station intermédiaire du virage sous la Tour sans Venin, et j'attends. Pas de tram. Bizarre. J'avise le controleur:
"- A quelle heure le tram ?
- Départ immédiat !
- Mais il est où ?
- Ben, faut regarder dans vot' tête, coté gauche, tiroir imagination.
- Hein ? Mais, et mon ticket ?
- Dans votre poche, n'oubliez pas de composter...
- Ben, et vous ?
- Moi, je n'existe pas .... ha, si, c'est un tram à pédales, ne l'oubliez pas."
Il disparaît aussi sec.
Je monte dans le tram, actionne les leviers et c'est parti, ce qui remplace "dans" par "avec" en début de phrase.
C'est bien le tram, ça monte en pente douce et constante, Tac-Tac TacTac.
C'est régulier, l'esprit peut vagabonder, pas de stress, Tac-Tac Tac-Tac.
J'ai le temps de voir les lumières de la ville. Tac-Tac Tac-Tac.
Le brouillard qui descend ou plutôt moi qui monte vers lui, Tac-Tac Tac-Tac.
Et puis, au détour d'un virage, la neige, station intermédaire des Michalons.
Le Tram s'arrète.
"- Tout le monde descend, terminus"
- Ben comment je fais ?
- C'est à vous les skis ?
- Oui.
- Pouvez-y-aller, la couche est lourde et tassée.
- Mais il n'y a pas de traces ?
- Savez pas faire ?
- Heu, oui.
- Faites !"
Et me voilà parti. La neige, c'est doux, c'est confortable, mais ça monte pas vite quand c'est épais. Et je monte, je monte. Station intermédiaire du Tremplin. Pas d'énneigée, effectivement le tram ne risquait pas de venir jusqe là... Maintenant, c'est le brouillard qui m'enveloppe. Heureusement, ils ont planté des arbres, ça permet de se repérer. Mais bon, pas grand chose à voir, je visite le coin, trouve une grande piste de ski, remonte un peu, et puis non, c'est trop mouillé.
Je fais un petit tour dans la foret, peut-être des champignons, et retourne au terminus. Je regarde dans ma tête, ouf, le tram est toujours là. Allez hop, je monte et je redescend, heureusement que mon billet est un aller-retour. Et, ô surprise, le tram me pose directement à la maison. Me reste une moitiée de nuit pour rêver de tout ça.

PianPian dans le canard de Grenoble...

Tout chaud sorti des presses, le voila donné aux grenoblois avec en 2ème de couverture, PianPian ridant vers le col de Porte... La classe!

12 déc. 2007

Remise des prix du concours Changer d'approche de MW: le CR

Ce mardi 11 Décembre 2007, l'association Mountain Wilderness avait donné rendez-vous aux personnes ayant participé au concours Changer d'approche afin de faire la remise des prix. Pour ce concours, il fallait réaliser une sortie en montagne en laissant la voiture au garage: privilégier les transports en commun pour voyager. Au travers des différents récits, le vélo est apparu comme un complément utile pour atteindre des lieux non désservis. Plusieurs sports de montagne étaient représentés: alpinisme, escalade, ski de randonnée, randonnée pédestre et VTT.

Voici un des récits de voyage qui m'a plu. Un couple habitant en Savoie et féru de grimpe est parti dans les Pyrénées afin d'escalader une face. En temps normal pour les habitants du coin, ce sont des voies où une seule journée suffit: 1heure de voiture, 45mn d'approche, une journée de grimpe puis retour au bercail. Eux ont mis 15 jours. Le deal était simple: ne pas prendre la voiture. Ils ont rejoint les Pyrénées via le train, leur vélo et leurs jambes. L'impression de "partir en expédition" ressortait de ce récit: préparation minutieuse des "bagages", puis une fois sur place répérage des voies, attente de la fenêtre météo, puis ascension, puis retour au camp de base.

Du côté ski de randonnée, les véloskieurs récompensés ont trouvé un public interessé et prêt a essayer. Deux traversées de Belledonne (départ Chamrousse, retour Prapoutel via le bus) étaient également primées ainsi qu'un week end de 3 jours à Chamonix par des parisiens surmotivés venus en train couchette.

Bref, que de sympatiques sorties montagne pensées pour le sans voiture. L'itinéraire choisi est fonction de son accessibilité par un mode de déplacement "doux".

Un veloskieur qui surgit hors de la nuit...


comment faire sensation en garant le vélo à coté du scooter de son chef...


Agenda oblige, il me restait juste hier soir pour faire une virée et vérifier ce que je craignais: une bonne couche de neige au Sappey (mon terrain d'entrainement préféré, car proche et tranquille, mais jamais en conditions l'an dernier). Résultat: j'avais raison, la neige était terrible (pas une touche, et brassage à pied jusqu'aux genoux à la fin)... Par contre le reste de la soirée aussi: j'avais juste négligé la pluie, la route enneigée (mais au final le vélo tenait étonnament bien dessus... merci Schwalbe!) et les mains façon playmobil à la fin de la descente avec les gants mouillés.
C'était une vaste connerie avec cette météo, mais par météo favorable, ya un super ratio ski/vélo sans voiture depuis le boulot, et la montée n'est pas si longue!

Un veloskieur qui surgit hors de la nuit, part vers l'aventure au galop, son nom il le signe à la trace de la roue d'un S qui veut dire Saglisse...

9 déc. 2007

Chamchaud' devant !

Première sortie "concertée" 100% C02-less de quelques véloskieurs. En petit comité, certes, la concertation ayant eu lieu autour d'un bon picrate rhodanien, au milieu de la nuit de vendredi. La météo houleuse et l'envie d'une bonne grasse matinée nous a fait choisir la grande classique Chamechaude. Et on m'a soufflé dans l'oreillette que la neige va s'inviter à 1000m pour la nuit et que ça pourrait être tout bon... Bien inspirée, l'oreillette, sans doute le Côtes du Rhône.

La grasse matinée s'éternise au rythme de la pluie et des trouées ensoleillées. Juste de quoi ouvrir un oeil, le coller à la vitre pour voir le Rachais transformé en forêt noire couverte de sucre glace. Le téléphone est réveillé lui aussi, le soleil met en charpie la couverture nuageuse, les ingénieurs de MF ont mesuré 25cm au col de porte avec leur règle d'écolier, départ de la petite équipe prévu entre 12H00 et 13H00.

Décollage 13H15 après quelques mises au point techniques pour fixer le barda sur les vélos. Montée sans histoire, sous le soleil et dans une atmosphère bien chargée en humidité. Grosse suée pour PianPian qui entre vite en sublimation (passage de l'état solide à l'état gazeux). Ricil, écolo-responsable en toutes circonstances, en profite pour jeter quelques bouteilles dans un conteneur à verre. Sebuju testent le VAE-DIY* en configuration tandem. Tant et si bien que c'est le moteur qui s'est senti mal et a dit "Stop !" en enclenchant sa protection thermique. Rien de grave, après refroidissement, il est reparti, mais c'est Julie qui va avoir chaud, maintenant. L'incident technique étant clos (et compris), on peu reprendre la balade et s'occuper du paysage. C'est que du blanc à partir du Sappey, sur les champs, autour des arbres. Le soleil réchauffe juste assez et, le tandem ayant repris du service, l'écolo-responsable et le Sublimé se la jouent Tour de France, roue dans roue, relais et rythme soutenu, histoire de pas être trop en retard au pied du TSK de Chamechaude.

Après installation du "campement de vélo", c'est parti, direct sous le TSK pour rentabiliser le dénivelé. Le Sublimé, revenu à l'état solide, fait la trace en restant bien sous le câble, on ne sait jamais, des fois que la station ouvre le TSK, ça pourrait être utile. La couche est épaisse à souhait mais ressemble plus à du polystyrène qu'à du sucre glace. Ce sera comme ça jusqu'à la brèche Arnaud que nous atteignons avec le crépuscule. Nous n'irons pas au sommet. Nous choisissons plutôt de profiter de la belle neige tant que nous y voyons encore. L'oreillette de Seb nous conseille de traverser Nord, sous le sommet pour descendre dans la forêt. Bien inspiré aussi, c'est épais et il n'y a pas de trace ! Yalâââââ !!!!!!!!

La descente en vélo sera un grand classique de la discipline : fait nuit, éclairage avec frontales et loupiottes de vélotaffeur, prudence dans les virages quand c'est mouillé, lâchage des freins quand c'est sec, plus ou moins froid aux doigts et bonne humeur.

Quant à la soirée raclette-bierre-crêpes-cidre, rien d'innovant, comme d'habitude.

*Vélo à Assistance Electrique, Do It Yourself

7 déc. 2007

Bus puis ( vélo ) puis ski et re-vélo !!!


Bus de 14h10 via chamrousse:
Facile! Il suffit d'arriver à la gare avec un peu d'avance pour mettre le barda dans le bus, acheter le billet au guichet....et faire un sourire au chauffeur!
Arrivée à Recoin vers 15h30 ; après ça ne tient qu'à vous et à la qualité de votre frontale et autres éclairages du cycliste aventurier. La descente est pépère jusqu'à Uriage, moment où l'on revient à la dure réalité des villes et de ses véhicules. Mais avant d'y arriver, en étant seul on a eu le temps de se prendre pour mikehorn, ou un martien en traversant les rues piétonnes éclairées de Saint Martin d'Uriage.....mais on s'en fout cette escapade nous a remonté à bloc!!!



Bus de 8h05 via le Sappey:
Là va y'avoir un peu de vélo avant le ski! En semaine il faut se rendre à l'arrêt "musée de grenoble"...pour prendre le bus, mais aussi émerveiller, intriguer, amuser tous les citadins utilisant les TC! Dès qu'le bus arrive, faut pas trainer pour blinder la soute de tout nos objets saugrenus...Arrivée 30 min plus tard au Sappey. On peut profiter de la fontaine en face de la superette pour remplir la gourde ( non, pas votre copine, le bidon de vélo... ), et c'est partit pour 4 ou 5 km de vélo en pente douce. Une petite mise en jambe avant de s'envoyer x chamechaude...

...ensuite la descente sur Grenoble avec le soleil en pleine poire, la vue débordante, c'est du "gateau".





texte et photos : Julien

4 déc. 2007

11 décembre : remise des prix du concours « Changer d'approche »

Trouvé sur le site de Mountain Wilderness:

La remise des prix du concours [de MW France] « changer d'approche » aura lieu le mardi 11 décembre 2007 à 19h dans les locaux de la Maison de la Montagne de Grenoble. « Faites des sorties montagne en transports en commun », le défi n'était pas évident pourtant il a été relevé par quelque 400 pratiquants de la montagne. Ce concours avait pour but de démontrer que les transports en commun (TC) permettaient d'accéder à la montagne pour des activités de pleine nature. C'est chose faite avec le recueil d'une centaine de sorties de tous niveaux qu'elles soient d'alpinisme, de ski de randonnée, de randonnée pédestre ou d'escalade. Les critères de sélection étaient l'intelligence de l'utilisation des TC, l'originalité de la sortie et son côté « wilderness », la contribution à l'économie locale, la relation avec la nature et enfin la motivation ayant conduit à utiliser les TC (le niveau de difficulté n'entrait pas en compte). Le 11 décembre a été décrété « journée internationale des montagnes » par la FAO et le thème de 2007 est le changement climatique. ?


30 nov. 2007

Le vélo à pile : comment ?

Etat des lieux du VAE
En faisant le tour
du marché, on se rend compte qu'il n'existe aucune offre classique qui permette d'atteindre les performances voulues. L'offre de VAE en France et en Europe est une offre destinée à un usage citadin, avec des petits dénivelés. Pour ces besoins, la solution retenue a été celle de moteur "moyeu" qui sont logés dans d'énormes moyeux, à l'avant ou à l'arrière du vélo. Pour résumer : avec ce système, le couple que doit fournir le moteur est trop élevé et entraîne une chute du rendement de l'ensemble moteur/vélo, ce qui se traduit par une autonomie très mauvaise. Il faut en effet savoir qu'un moteur électrique a une plage d'utilisation assez restreinte, et que dès qu'on sort de cette plage, le moteur perd beaucoup d'énergie en chaleur (il chauffe!!).
Des informations sur ce type de vélo sur les sites français suivants :
velectris
cyclurba


Une
solution
Pour notre cahier des charges : gros dénivelés, longues montées, le système idéal est un moteur qui entraîne le pédalier, et donc la roue arrière via la transmission classique d'un vélo. Ainsi, le cycliste profite de toutes ses vitesses habituelles! Et mieux, le moteur en profite : ainsi, l'assistance est moins gourmande lorsque le vélo roule avec des rapports plus courts.
J'ai choisi un moteur Cyclone donné pour 500W, propulsé par une batterie Yesa 24V 20Ah. Cette batterie utilise la dernière technologie du lithium : le phosphate de fer liquide. Elle respecte la directive RoHS, qui impose un cahier des charges visant à limiter les risques pour l'homme et pour l'environnement. En terme de production et de recyclage, ce type de batterie est donc des plus eco-friendly. L'adaptation sur le vélo a elle été co-confiée à Maître GG, psychopathe en chef et bricoleur émér
ite.
Le moteur est commandée par une poignée tournante "de gaz" : quand celle-ci est relachée, le vélo se pilote comme un vélo normal ! Dès qu'on accélère, on a l'impression d'avoir les jambes surdopées d'un Virenque de la grande époque. Ah oui, ce n'est pas une mobylette : il faut quand meme pédaler !


Le résultat
Après deux essais (montée à Chamrousse et montée au col de Porte, depuis la maison à SMH), il s'avère que l'aut
onomie est suffisante : on peut monter pendant maximum 1400m de dénivelé en roulant avec l'assistance à fond presque en permanence. Au niveau chiffres, ça donne 1h30 pour monter à Chamrousse (soit un temps identique au bus VFD, si on compte les trajets domicile-gare) et 1h pour le col de Porte (contre 30min en voiture). La vitesse de croisière à la montée est de l'ordre de 20km/h en moyenne, en moulinant un peu (histoire de ne pas arriver congeler à l'attaque de la rando). Et à la descente, les voitures sont un peu à la ramasse...
Au sujet de la consommation, mon montage consomme 0.5kWh par sortie, équivalent à 1g CO2/km. A comparer aux quelques 160g CO2/km pour une voiture (source).

Avec cet outil, le problème récurrent du manque de temps s'effondre! La voiture trouve là un vrai challenger, po
ur des sorties 100% pur bio et 100% au grand air.

Le vélo à pile : pourquoi ?

Tous ceux qui ont essayé le véloski ont remarqué que l'approche vélo se devait d'être la plus intéressante possible, en prenant par exemple des petites routes avec moins de circulation. Pourquoi cela? Parce que le vélo ça prend du temps! Et plus on veut aller loin, plus c'est long! Et donc il faut prendre son temps... Sauf que parfois et même souvent, le temps est compté, coincés que nous sommes dans notre misérable vie de citadins baignés dans une société individualiste de sur-consommation.
Donc s'il est compté, il faut que l'approche (alternative) soit rapide. En cumulant les transports en commun (train et/ou bus) et le vélo, il est possible de réaliser une sortie le soir où le matin avant d'aller travailler, selon les horaires et les destinations. Pourquoi le vélo en complément ? Car les transports en commun ne vont pas partout !


Fort de ce constat, j'ai voulu avoir un véhicule alternatif, qui n'utilise pas d'énergie fossile, qui soit rapide et le plus autonome possible. Mais il fallait surtout qu'il puisse monter des longues côtes pour rejoindre les départ de rando depuis la plaine. La solution : le VAE (Vélo à Assistance Electrique). L'assistance est un petit moteur électrique, alimenté par une batterie.
Si ce choix alternatif au mazout est loin d'être la panacée, c'est parce qu'il utilise une batterie. Et qui dit batterie dit chimie et dit pollution. Mais pour autant, j'ai essayé d'orienter mes choix vers une solution la plus eco-friendly possible.

Place au bricolage, et aux détails techniques!




Véloski après boulot deuxième

Chamrousse le 16 Novembre 2007. Premier test du véloélectrique by Seb!

Cherchez l'erreur sur la première photo?


Et oui il manque les skis... Ok j'avoue pour un premier essai j'ai eu le droit de prendre la voiture et de faire l'assistance! Premiers résultats prometteurs, revalidés le dimanche à Chamechaude.

Au Chapitre pratique: la serrure du cadenas à clé a gelé... le vélo a bien failli passer une nuit glaciale à Chamrousse. Deuxièmement le froid (-15°C) à ne pas prendre à la légère pour la descente sous peine d'avoir yeux, joues et quoui.... gelés!

Allez ça c'est juste pour montrer comme c'était bon et que nous on ne s'est pas perdu à Casserousse malgré une mer de nuage bien dense!



Véloski après boulot

Donc disais-je que plein d'idées peuvent fuser de discussion autour d'un plat de ravioles...
Une qui n'a pas percutée dès hier soir, mais qui trouve un bon écho aujourd'hui, c'est le principe bus + ski + vélo.
Ca vient pas de moi (loin de là!), mais c'est carrément faisable APRES le boulot (et même si vous avez un boulot qui ne vous autorise pas à sortir à 15h00)!
En organisant un quart de poil la chose, on peut prendre un VFD qui monte à Chamrousse et démarre de Grenoble à 17h45 (et même 18h19 à la gare de Gières). On enfourne le vélo et les skis dans la soute et on a une heure pour se reposer, manger, papotter (rayer la mention inutile) et à 19h05 on est skis aux pieds près à partir sur les pistes de Chamrousse...
Entrainement de bourrin ou rando nocturne plaisir au clair de lune, c'est au choix, mais la descente se fait à n'importe quelle heure grâce au biclou qui est monté avec vous...
Et comme dirait Seb:
Sortie 100% pur bio

Veloski, première

C'est fou ce qu'on peut être créatif avec un verre de bière (ou de jus de pomme, c'est selon) dans une main, une assiette de ravioles dans l'autre, une paire de ski dans la troisième et un vélo dans la dernière.
Ca parle dans les chaumières depuis des lustres. Ya des précurseurs (n'ayons pas peur des mots) qui s'y sont tâtés les années précédentes, pour faire des choses plus ou moins lointaines, plus ou moins difficiles, plus ou moins skiantes, ...
Et pis finalement on se dit qu'on peut démocratiser la pratique.

Ce blog sera donc le terrain d'expression des veloskieurs: quels que soit leur monture, leurs skis ou leur dénivelée, tout ce qui se déplace avec des roues, un dérailleur et une ou des planches est fortement encouragé à se manifester ici!
(photo: SuperBea)